A l'époque précolombienne, la musique bolivienne s'est développée avec des particularités régionales. On trouve des instruments rudimentaires à tonalité monotones (basée sur 3 notes "do", "mi", et "sol") comme l'erke dans la région de Tarija, ou des instruments plus mélodieux comme la flûte de pan pentatonique (sans "fa" ni "si") dans les régions andines. Les percussions accompagnent les instruments à vents. A la différence de la musique quechuas (civilisation inca), la musique aymara (civilisation de Tihuanaco) n'est pas accompagnée de chants.
Au XVIème siècle, la musique bolivienne évolue et s'enrichie grâce à l'apport par les conquistadors espagnols et missionnaires jésuites de nouveaux instruments: guitares, violons, pianos, harpes et trompettes...
De nos jours, la musique bolivienne apparaît riche et variée, au reflet de son passé historique et de ses diversités culturelles régionales.